A l’occasion du sSalon du livre, Le bateau livre change d’heure … et de nom. Dès 20h40, Frédéric Ferney présentera Une nuit pour lire, un « prime time » de cent minutes dédié à toutes les littératures. L’émission s’est choisi Erik Orsenna comme invité vedette et fil conducteur.

Trois dossiers ont rassemblé plusieurs écrivains. La littérature israélienne, Mai 68 et le métier d’écrire. Concernant ce dernier, Djian, Teulé, Bégaudeau ne tarissent pas d’éloge sur le bonheur d’être auteur. La mêlée de Serge Simon ayant séduit Orsenna, on y disserte longuement sur les métaphores de ce terme de rugby.

Mais Une nuit pour lire se détourne surtout de la littérature classique pour s’attarder sur des rapprochements plus ciblés. Les romanciers se nourrissent de gastronomie (Sébastien Lapaque, Yves Camdeborde, Room Service, Actes Sud) ou d’aventures (Sylvain Tesson, Carnets d’aventures, éditions de la Loupe).

Frédéric Ferney parle aussi des liens entre littérature et cinéma avec la présence de Diane Meur dont Les vivants et les ombres (S. Wespieser) a été primé au Forum Cinéma & Littérature de Monaco. La comédienne Elsa Zylberstein est venue faire une lecture et parler du premier film de l’écrivain Philippe Claudel (Il y a longtemps que je t’aime, sortie le 19 mars).

Enfin, Olivia de Lamberterie préfère les beaux livres, ceux « qu’ont met sur la table basse », selon l’académicien Orsenna.

Enregistré dans les conditions du direct mercredi 12, ce programme est éclaté sur plusieurs plateaux et doté d’importants moyens. Pour être détendu et divertissant, il n’y a pas besoin de rires forcés ou de blagues obligatoires. Chaque auteur a peu de temps pour présenter son livre. Mais la star c’est le bouquin. Omniprésent dans le décor, il est dans toutes les bouches des invités.