Québec

L'auteur jeunesse Maxime Roussy reconnu coupable d'agression sexuelle

Maxime Roussy - Photo dr/copie d'écran

L'auteur jeunesse Maxime Roussy reconnu coupable d'agression sexuelle

L'auteur jeunesse québécois à succès Maxime Roussy, a été reconnu coupable d'agression sexuelle armée et de "leurre informatique" par la Cour du Québec, à Montréal, mardi 6 décembre.

Par Pierre Georges,
avec La presse canadienne Créé le 07.12.2016 à 19h34 ,
Mis à jour le 08.12.2016 à 10h02

Maxime Roussy, auteur pour la jeunesse connu au Québec pour les séries Pakkal (Les Intouchables) ou Le Blogue de Namasté (La Semaine) et plusieurs dizaines d'autres romans pour enfants et adolescents, a été reconnu coupable, mardi 6 décembre au palais de justice de Montréal, d'agression sexuelle armée sur une mineure, de "leurre informatique" et d'autres accusations à caractère sexuel. 

Il faisait face à onze chefs d'accusation pour avoir agressé sexuellement une de ses lectrices qui avait fait sa connaissance en 2005 dans un salon du livre alors qu'elle était âgée de 11 ans.

D'après l'agence La Presse canadienne, des contacts virtuels à caractère sexuel s'étaient par la suite établis entre les deux, et s'étaient matérialisés entre 2006 et 2010. L'adolescente, qui avait été incitée à se livrer à des actes sexuels sadomasochistes par l'accusé lors de rencontres dans des motels de Montréal et de Québec, avait porté plainte quelques mois après les faits, en mars 2011.

D'après le compte rendu du procès publié par le quotidien La Presse, "le consentement dans cette affaire n'était pas en cause, car la victime n'avait pas l'âge de consentir". 

"L'homme de 40 ans n'a pas témoigné, mais a présenté un témoin en défense, un expert en informatique qui visait à démontrer que la jeune fille avait créé des documents pour incriminer Maxime Roussy. Mais cela n'a pas fonctionné", précise La Presse. 

La juge de la Cour du Québec, Dominique Joly, a placé Maxime Roussy en incarcération immédiate. Au Québec, l'accusation d'agression sexuelle armée contre une mineure est assortie d'une peine d'emprisonnement maximale de 14 ans. 

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