C'est son tweet matinal. Le président des Etats-Unis Donald Trump a décidé d'attaquer Amazon dès son réveil. 
 

I have stated my concerns with Amazon long before the Election. Unlike others, they pay little or no taxes to state & local governments, use our Postal System as their Delivery Boy (causing tremendous loss to the U.S.), and are putting many thousands of retailers out of business!

— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 29 mars 2018

"J'ai fait état de mes inquiétudes concernant Amazon bien avant l'élection. Contrairement aux autres, ils ne paient pas ou peu d'impôts aux gouvernements locaux ou fédéral et traitent notre système postal comme leur livreur (provoquant d'énormes pertes aux Etats-Unis) et provoquant la fermeture de milliers de commerces !", écrit-il. Donald Trump n'a jamais caché que le groupe de Jeff Bezos était dans sa ligne de mire, l'accusant notamment de ne pas respecter le droit à la concurrence. 

De plus en plus de rumeurs Outre-Atlantique font état d'un projet du président visant à encadrer le géant du e-commerce à travers des lois antitrust. Le président des Etats-Unis, quand il était en campagne électorale, avait en effet menacé Amazon, "monopole qui pourrait avoir un gros problème d'antitrust".

Une chute de 4,38 %

Ces rumeurs, pourtant démenties par la Maison Blanche, ont fait chuter le cours d'Amazon mercredi à la bourse de New York (- 4,38%, soit 31 milliards de dollars de capitalisation boursière), baisse qui se prolongeait jeudi matin (- 2,8% à l'heure où nous écrivons ces lignes). La presse financière s'alarme et constate que depuis un mois le cours de l'action du groupe a subi sa plus forte chute depuis deux ans.