Par son ampleur et la variété des événements qui l’ont accompagnée, la célébration en 2011 du centenaire de Gallimard restera comme un moment clé dans l’histoire de l’édition française. Attendus pour leur aspect patrimonial, célébrés tout au long de l’année par de multiples publications, manifestations, opérations commerciales et expositions, les 100 ans ont marqué en raison "des larges dimensions qui ont été couvertes, de l’aspect très scientifique avec des colloques pointus à des champs beaucoup plus ouverts, comme cette fête mémorable dans les jardins de la maison", se souvient Alban Cerisier, secrétaire général du groupe Madrigall.

Les 50 ans de Robert Laffont, en 1991, ont été également mémorables. "Une très grosse fête a été organisée place Saint-Sulpice, à Paris, où la maison avait fait monter un chapiteau pour accueillir les quelque 500 invités, dont certains très notoires, témoigne Antoine Caro, directeur général adjoint de Robert Laffont. Mais cette démesure n’est plus envisageable aujourd’hui. Le contrôle exercé sur les dépenses est beaucoup plus strict."

Pour autant, et même si elles sont moins fréquentes, les soirées d’envergure n’ont pas déserté l’édition. En 2010, pour fêter ses deux ans et un démarrage en fanfare de la maison, marqués par des succès commerciaux quasi immédiats, François Verdoux et Arnaud Hofmarcher, cofondateurs de Sonatine, privatisent le Bus Palladium, une institution des nuits parisiennes. "Au-delà du lieu décalé, nous avons réellement fait une fête de copains, loin de toute idée promotionnelle. L’alchimie a pris très vite, c’est pour cela que ça a marqué", raconte Léonore Dauzier, directrice commerciale, marketing et communication de Sonatine. Un état d’esprit que la maison souhaite conserver à l’occasion de la soirée organisée pour ses 10 ans et qui se déroulera sur les bords de Seine avant l’été.

14.06 2018

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